lunedì 10 marzo 2008

L'enterrement de la sardine...

Sur les collines des Alpes Nains, git un petit village où les habitants encore perpétuent cette tradition ancestrale, connue par-delà les collines, il funerale della saracca, l'enterrement de la sardine. Ce petit groupe d'irréductibles du village d'Oliveto tous les ans célébre la fin de l'hiver et enterre la fameuse sardine qui a donné gout à la polenta tout au long de l'hiver, se réjouissant à l'arrivée du printemps en l'espérant fertile. En ce jour mémorable tout le village est en fete, on y mange et on y boit bien pour pas cher - c'est une fête par et pour les paysans -, on y joue de la musique et on y danse. La danse caractéristique est le scuciol, quand tout le monde se roule par terre, les uns sur les autres...


La cérémonie consiste ensuite en une longue procession derrière le cercueil jusqu'à la croix dans la joie et la bonne humeur.



Croix sur laquelle monte le prêtre pour la bénédiction finale:


plus d'info et de photos : http://www.saracca.it/

e vita lunga alla saracca!

lunedì 3 marzo 2008

Colobraro: couleur du sud

Un peu de légèreté et de douceur estivale, voici quelques vidéos pour faire partager les danses fantastiques que sont les danses du sud de l'Italie, à savoir tammuriata et pizzica qui font partie des tarantelle. L'origine des tarentelles est une morsure (=pizzica) par une araignée vénéneuse, la tarentule (=tarantola). Selon certaines traditions, la danse était le seul remède pour exorciser et guérir les femmes en transe sous l'effet du venin; selon d'autres, le nom de la danse viendrait simplement de la similitude des mouvements de cette danse avec les convulsions engendrées par la morsure... La danse se développe sur un jeu entre deux personnes (il ne s'agit pas forcément d'une cour entre un homme et une femme), danse plus ou moins sensuelle au rytme des tambourins (=tamburo), selon les régions les danseurs jouant également de castagnettes. Chaque région, voire chaque village du sud a ses musiques et danses propres. Voici donc un extrait de pizzica (origine Puglia et Basilicata), puis de tammuriata (origine Campania) que nous ont offertes les Colobraro dimanche dernier lors d'une fete organisée à Castel Bolognese (35km de Bologne). Etes-vous prets à entrer dans la danse?


Via!

Youpi! Premier WE de mars, profitons de la chaleur printanière pour renouer avec le caillou et quel caillou! A 100km de Bologne, surgissant de nulle part, la Pietra de Bismantova est la mecque locale de l'escalade. En regardant le caillou, on se demande bien d'où il vient d'ailleurs, gros bloc calcaire émergeant des douces collines vertes. Et bien il y a très très très longtemps, la plaque africaine remontait de temps en temps caresser la plaque européenne, fermant ainsi le détroit de Gibraltar. Et le niveau de la mer mediterranée montait puis descendait, puis montait, puis descendait... deposant roches sédimentaires au passage. Et par le plus grand des hasards se seraient trouvés promenant des beaux morceaux de roches qui, tout comme ce spécimen de calcaire, "flottaient" et furent ainsi simplement déposés sur le sol quand l'eau s'en fut partie pour la dernière fois, pour le plus grand plaisir des grimpeurs :-)